Déjà très en avance sur la fusion électrique, qui concerne 60% de la production liée à la division Beauty, le groupe Bormioli Luigi poursuit ses objectifs de réduction de l’empreinte carbone avec la mise en service en 2025 d’un nouveau four hybride sur son site d’Abbiategrasso, en Italie.
Le four est alimenté par un mix composé de méthane et d’électricité. Son design et son efficience énergétique associés à l’usage de verre PCR entraînera une baisse significative de l’empreinte carbone.
Baptisé Vitrum, le projet bénéficie de la validation et du cofinancement de la Commission européenne dans le cadre de l’Innovation Fund ; il est le seul projet italien à bénéficier d’un tel soutien [1].
La technologie hybride est à l’origine de l’essentiel de la réduction des émissions. L’utilisation de verre recyclé liée à l’optimisation des canaux de conduite complète le tout. Au final, le nouveau process permettra une réduction d’environ 30% de la consommation de gaz et de 14% des émissions de CO2 par rapport à un four à gaz traditionnel.
Avec cette innovation, Bormioli Luigi anticipe la réduction de 25.500 tonnes d’équivalent CO2 au cours des dix premières années d’exploitation du four. Elle participe à la feuille de route du groupe qui s’est engagé à diminuer ses émissions de CO2 de 50% à l’horizon 2030.
Cette nouvelle technologie dispose en outre de la digitalisation des systèmes de contrôle et d’une optimisation du process, assisté par l’intelligence artificielle.