La consommation des ménages a reculé en juin, diminuant de 0,5% en volume par rapport au mois de mai, avec un repli notamment de la consommation d’énergie et de produits alimentaires, a indiqué l’Insee mardi 30 juillet.
Cette baisse fait suite à un rebond de 0,8% en mai, un chiffre revu "fortement à la baisse de 0,7 point" par rapport à la première estimation de l’Insee, en raison "d’un mois de mai très particulier en termes de normales saisonnières", entraînant "une révision des données brutes sur l’énergie".
Le recul de juin sur un mois s’explique lui en grande partie par des dépenses énergétiques qui se "replient nettement" (-1,9% en juin) "sous l’effet de la forte baisse des achats de carburants". La consommation de gaz, quant à elle, "continue d’augmenter", précise l’Institut national de la statistique.
La consommation alimentaire suit le même mouvement que l’énergie en juin : elle s’affiche en baisse de 0,7% sur un mois. "Ce repli provient d’une baisse généralisée des achats sur la quasi-totalité des postes de consommation alimentaire", affirme l’Insee, soulignant que "la consommation de tabac est notamment en forte baisse".
À l’inverse, les achats de biens fabriqués "augmentent modérément" sur un mois, rebondissant de 0,4%, "sous l’effet de la hausse des achats de biens durables", notamment des achats de voitures neuves et d’occasion, et de la hausse des achats d’habillement-textile.
La consommation en "autres biens fabriqués" diminue elle "de nouveau légèrement" (-0,2%), en raison "principalement" d’une "nette diminution des achats de parfums".
Sur un an, la consommation des ménages est en baisse de 1,0%, tirée notamment par un recul de la consommation alimentaire. Sur l’ensemble du deuxième trimestre 2024 en revanche, elle est "stable" par rapport à celle du premier trimestre.