Dans un rapport intitulé What is the Value of Beauty ? How beauty & personal care shape our economy, society and wellbeing, les six membres fondateurs soulignent que le marché européen de la beauté génère 74,1 milliards d’euros par an et que 80 % des consommateurs de l’Union européenne considèrent les produits de beauté comme un élément essentiel de leur vie quotidienne. Le secteur est également un vecteur de progrès scientifique, avec 2,35 milliards d’euros investis en R&D et plus de 30.040 scientifiques formés dans divers domaines. L’industrie cosmétique s’efforce également d’améliorer son empreinte environnementale, de l’utilisation d’énergie verte à celle d’emballages éco-conçus. En 2022, cinq des treize entreprises ayant obtenu la note « Triple A » du CDP pour leurs efforts en matière de développement durable appartenaient au secteur de la beauté et des soins personnels.
« L’objectif de l’Alliance est de mettre en avant le rôle et l’importance de l’industrie de la cosmétique, notamment auprès des législateurs. Les six membres fondateurs représentent les différentes facettes de notre secteur », indique Nicolas Hieronimus, Directeur général de L’Oréal Groupe à Premium Beauty News.
« Nous voulons mieux faire connaître la chaine de valeur cosmétique et ses principaux acteurs. Les législateurs européens connaissent peu notre industrie, dont le poids est pourtant très important dans la balance commerciale de beaucoup de pays, y compris de l’Allemagne », ajoute Vincent Warnery, CEO de Beiersdorf.
La coalition est ouverte à tous les acteurs contribuant à la chaîne de valeur cosmétique en Europe, et qui sont désireux de contribuer à une meilleure compréhension de sa contribution économique et sociale. Albéa et Puig se sont déjà engagés à rejoindre à cet effort collectif.
