Un changement règlementaire, une nouvelle adresse ou une modification de formule et le stock de packagings non utilisés mais déjà imprimés d’une marque peut devenir obsolète. Depuis trente ans, Overprint France propose une solution alternative à leur destruction en directement intervenant sur la zone à corriger, quel que soit le type d’emballage.
« Nous venons au secours des utilisateurs qui détiennent des emballages qui demandent une évolution, qu’ils soient primaires ou secondaires, à plat ou formés. Nous intervenons sur tous types de matériaux, carton, plastique, verre, aluminium, pour des pots, flacons, tubes, dépliants, mais uniquement sur les parties qui font l’objet d’une anomalie », explique Yves Ismael, fondateur de l’entreprise.
2500 tonnes d’emballage par an
Unique entreprise à avoir industrialisé le processus, Overprint s’appuie sur une technologie de surimpression qui consiste à masquer dans un premier temps par une encre identique à la couleur de fond du support, puis à réimprimer les nouveaux textes sur les parties masquées.
« En 2023, nous avons sauvé plus de 2500 tonnes d’emballages de toutes sortes pour leur redonner un nouveau souffle. Nous travaillons sur plusieurs millions de pièces chaque année, pour moitié vides ou l’autre déjà remplies » ajoute le fondateur.
Dans le cas des produits déjà conditionnés, le risque de dégradation de la formule est écarté dans la mesure où aucune source de chaleur n’est utilisée pour le séchage des encres.
Outre l’intérêt de ne pas générer de déchets, les marques peuvent voir dans cette alternative un gain de temps. Alors que le délai de refabrication peut s’étendre entre 8 à 18 semaines, Overprint France réhabilite 100 à 200 mille unités en moins d’une semaine. Le coût représente par ailleurs le tiers du prix d’achat de l’emballage que le client détient et reste inférieur à une nouvelle fabrication.
Extension en Amérique du nord
Basée à Valbonne dans le sud de la France, Overprint France travaille avec les grands noms de la cosmétique, parfum et pharmacie en France et aux États-Unis. L’entreprise possède une unité de production au Portugal équipée de 300 panneaux photovoltaïques lui permettant d’être en autosuffisance énergétique, ainsi qu’un site basé en Tunisie pour les produits à plus faible valeur ajoutée.
Un troisième site est en projet aux États-Unis, pour une installation en 2026.